Albi Lavaur c
La Dépêche du Midi
FCL à ALBI : Quatre buts à tâtons et un super but de « Fifi »
Un brouillard épais noyant le vieux stade d'ALBI, Monsieur BRINGUIER, l'excellent arbitre venu de NIMES, avait dû attendre jusqu'à 21 heures avant de prendre la décision de faire jouer la rencontre. Décision délicate, peut-être défavorable aux albigeois puisqu'ils ont perdu le match... décision peut-être bénéfique aux vauréens qui tenaient à jouer en raison de leur motivation et de leur préparation.
Quoiqu'il en soit, cette manifestation intempestive des éléments devait perturber le déroulement de la première mi-temps et nul n'aurait crié au scandale si la partie avait été remise.
Au delà du résultat final, les vingt deux acteurs doivent être félicités pour leur abnégation, pour leur correction et pour la qualité relative du football pratiqué. A remercier également les nombreux spectateurs .stoïques des deux camps qui emplissaient les tribunes et qui, pendant 45 minutes n'ont pu que deviner les silhouettes des joueurs en mouvement. Personnellement je n'ai rien vu des quatre buts marqués en première période. Seules les réactions des joueurs, difficilement perçues sur la pelouse, arrivaient à faire suivre la progression du score.
Ce sont d'abord les albigeois qui ouvraient la marque sur reprise consécutive à un coup franc. A cet instant les vauréens, déconcentrés par les circonstances, avaient du mal à trouver leur cohésion. C'est Lilian GARRIC qui allait, dix minutes plus tard, redonner confiance aux visiteurs : s'échappant sur l'aile gauche il longeait la ligne de but pour venir battre de près le gardien d'ALBI.
Un coup franc "bien placé était ensuite accordé à LAVAUR : le tir en force de LACOSTE ne laissait aucune chance à LAB1T et les visiteurs prenaient l'avantage, pour peu de temps il est vrai, car ALBI égalisait avant le repos. Reconnaissons que sur ces deux buts la tâche des gardiens n'avait pas été facilitée par le brouillard, alors très dense.
Ce n'était finalement que justice si, dans ces conditions anormales, les deux équipes se retrouvaient à égalité.
La deuxième mi-temps reprenait heureusement sous de meilleurs auspices, les deux buts étaient alors visibles depuis les tribunes. C'est LAVAUR qui prenait le match à son compte grâce au gros travail de BENOS et d'ASSIE, bien alimentés par CRESP, par GALY et par SUQUET. Blessé en fin de première période, LACOSTE avait dû céder sa place à ANINAT, mais au poste de latéral. De ce fait LAURIAC allait bénéficier de plus de liberté et c'est alors que se situe le tournant du match : "FIFI" allait nous offrir un raid en pleine défense albigeoise ; il terminait son slalom par un tir décoché de 30 mètres qui se logeait sous la transversale de LABIT. Trois buts à deux pour LAVAUR. L'U.S.A. accusait nettement le coup, malgré le métier de ZANDON A et la rentrée de POLO.
GOUGGINISPERG faisait alors sortir G'BIZIE, victime d'une déchirure, DANIMBE prenait sa place, dix minutes restaient à jouer. ALBI se réveillait et jetait toutes ses forces dans le combat : ZAOUI multipliait ses crochets et donnait beaucoup de soucis à DELLI. Dans les buts. MASSOL se montrait heureusement clairvoyant.
Finalement le F.C. LAVAUR arrivait à puiser dans ses ressources suffisamment d'énergie pour préserver son avantage sur une équipe albigeoise qui, sans démériter, n'a pas su imposer son jeu en milieu de terrain en début de deuxième mi-temps. Ajoutons enfin que, par trois fois, l'U.S.A. n'a dû qu'à des grandes parades de LABIT de ne pas encaisser de nouveaux buts sur des actions vauréennes parties du centre du terrain.
Englobons dans nos félicitations aux joueurs et à l'entraîneur, celles que nous adressons aussi à Ruben MARTINEZ qui a lui aussi voulu cette belle victoire fêtée tard dans la nuit et arrosée comme il se doit.
Le F.C. LAVAUR RESERVE et l'Equipe III du Club se distinguent également.
A RAMONVILLE, notre formation en Promotion Ligue obtient sa dixième victoire consécutive sur un but de Marc HOURTANE.
Les jeunes de l'Equipe III totalisent devant l'équipe correspondante de St. SULPICE en marquant cinq buts sans en concéder un seul.