Montauban - Lavaur
La Dépêche du Midi
Lavaur échoue à Montauban
MFC-TG 1 – LAVAUR 0.
MT (0-0). À Montauban (stade Pompidou), arbitrage de M. Guillaume Viguier, assisté de MM. Mafrrayet Carrière.
Pour les vainqueurs: But de J.-Christophe Petit (66e).
MFC-TG: Gautier, Mamar, Astitou, Moraine (cap.), Mimil, Lacombe, Gallo, Petit, Costamagna, Mayeux, Davila. Sont entrés en cours de jeu: Barreira, Testut, Reith. Entraîneur: Éric Giuseppin.
Cartons jaunes : Mamar (61e),Testut • (82').
LAVAUR: V. Breffel, Jacquier, O. Breffel, Gourmanel, Viguier, Raynal, Gontier, Combes, Messaoudi, Bouasli (cap.), Marty. Sont entrés en cours de jeu: Inconnu, Chemel. Entraîneur: Philippe Jarriot.
Cartons jaunes: Combes, Messaoudi.
Les Montalbanais ont confirmé en tous points leur invincibilité consignée depuis le début de l'année et peuvent, dorénavant, se prendre à rêver d'une fin de saison susceptible de leur réserver le bonheur lié au fruit d'un labeur sans cesse remis sur l'ouvrage. En délivrant son équipe d'une frappe aussi puissante que somptueuse, Jean-Christophe Petit a définitivement placé la locomotive sur les bons rails (66e). Une manière de rappeler que, non seulement il reste un technicien hors pair, mais sait se mouvoir, accessoirement, en buteur salvateur.
RIEN À PERDRE
Les Montalbanais, marquèrent rapidement de leur emprise un débat qui conserva, tout au long des quatre-vingt-dix minutes une excellente tenue. Adeptes du contre depuis belle lurette, les Vauréens n'eurent guère le loisir de surprendre une défense locale dans l'ensemble fort vigilante et bien articulée dans son axe central Moraine-Mimil, au point que le gardien Gautier soit quasiment réduit au chômage jusqu'à la quarante-quatrième minute. Une sortie intempestive loin de sa cage le vit se heurter brutalement au rapide attaquant tarnais Gontier. Le scénario ne varia guère après la pause, tout au moins jusqu'au but de Petit, rageur en diable (66e). Les Montalbanais allaient alors défendre bec et ongles ce maigre avantage sans faillir, même si Clément Gautier avait dû, entre-temps, sortir le grand jeu sur une double action vauréenne (56e). Les coéquipiers de Moraine avaient fait le choix de jouer, d'imaginer et de marquer ce but plein d'espoir. Ils peuvent maintenant légitimement rêver à la suite.