La Dépêche du Midi
Un déplacement difficile pour Lavaur
Samedi, à 20 heures, à Cazes- Mondenard, Cazes-Lavaur.
Pour son deuxième match de championnat, Lavaur se rend, samedi soir, à Cazes-Mondenard à 20 heures. Les recevant ont frappé fort le week-end dernier en tombant en Coupe de France un pensionnaire de CFA 2, Blagnac. Lavaur, qui se sait prévenu, enchaîne les bons résultats en silence. Ce sera l'occasion de se mesurer à un éventuel candidat à la montée et la possibilité de se positionner déjà dans le wagon de tête. Le groupe pourrait être quelque peu modifié : on devrait assister au retour sur le front de l'attaque de Gontier et de Bouasli sur la feuille de match.
Cazes-Mondenard-Lavaur 1-0
A CAZES-MONDENARD. — Cazes-Mondenard bat Lavaur : 1 à 0 (mi-temps : 0-0).
Le jeu. - Si Lavaur a dominé en ce qui concerne l'occupation du terrain au cours des quarante-cinq premières minutes, chaque équipe a eu l'occasion d'ouvrir le score et notamment les visiteurs qui obtenaient consécutivement deux corners à la demi-heure de jeu. Mais durant la pause, Christian Tacaille a dû resserrer les boulons car Ca-es va jouer beaucoup plus haut et va prendre le match à son compte dès la reprise. Il faudra attendre la soixante-quinzième minute pour que les attaquants locaux parviennent à trouver la faille. La défense vauréenne va concéder un corner. Celui-ci est tiré par Richard Laurent pour Christophe Boldron qui s'élève plus haut que tout le monde et qui, d'une magnifique tête, expédie la balle hors de portée de Breffel, le gardien de Lavaur. Deux minutes plus tard, Christophe Robert va avoir l'occasion de tuer le match, mais le ballon passe de peu à côté.
Le tournant. - Et bien, d'après ce que nous avons vu, il y en a eu deux. A savoir, le premier à la soixante-quinzième minute, lorsque, bénéficiant d'un corner, Richard Laurent et Christophe Boldron en ont tiré le plus grand profit, libérant ainsi leur équipe et obligeant l'adversaire à se découvrir pour essayer d'égaliser ce qui va forcément créer des espaces, mais également à la quatre-vingt-quinzième minute (car la seconde période a duré cinquante-quatre minutes), lorsque, coup sur coup, à deux reprises, Christian Nougayrède sauvait la barraque grâce à deux arrêts déterminants de très grande classe qui ont évité le partage des points.